La statue de « S’Espigolera », réalisée en bronze en 1965 par le sculpteur Horacio de Eguía, est un hommage à Maria Antonia Salvá, poétesse de la ville.
Maria Antònia Salvà : Palma, 1869 – Llucmajor, 1958
Poétesse, traductrice et prosatrice
Issue d’une famille de propriétaires ruraux et d’avocats, liée à la Renaixença majorquine, elle connaît rapidement ses poètes, ainsi que la riche tradition orale de l’île et les poèmes de Verdaguer et Mistral, ses premiers modèles littéraires cultivés.
Il se fait connaître à la fin du XIXe siècle grâce aux encouragements de Costa y Llobera, poète ami de la famille, avec lequel il effectue un voyage autour de la Méditerranée en 1907.
Elle triomphe aux Jeux floraux de Palma en 1903 et 1904, avec des compositions sur la nature qui la rattachent à Joan Alcover et à ce qu’on appelle l’école majorquine et qui, en même temps, font d’elle l’initiatrice d’une tradition poétique moderne écrite par des femmes.
Elle collaborait régulièrement à des revues et à des hebdomadaires majorquins et majorquins et entretenait des amitiés étroites avec de nombreux écrivains et intellectuels.
